Les descendants Kemites 

Il y a bien longtemps , très très longtemps les nôtres, la grande Famille Kemite menait une vie paisible et harmonieuse, tout là haut, dans la vallée du Haut Nil. L’eau y était abondante, le poisson pullulait dans les cours d’eau, la végétation était dense et la vie luxuriante. Des années et des années passèrent, les cycles du soleil et des pluies se succédaient normalement. Puis un jour, les pluies ont commencées à se faire rares, comme si Mère Nature était devenue folle. Notre peuple qui s’était agrandi en nombre, malgré sa solide structure, a commencé à manquer du nécessaire vital, étant donné que la nature évoluait de la forêt à la savane. Alors ils essayaient de toutes leurs forces de trouver des solutions. Les grands prêtres invoquaient les divinités, les femmes élues intercédaient pour nous auprès des dieux mais hélas rien n’allait pour le mieux. Bien au contraire on n’aurait dit que Mère Nature nous punissait, c’était comme ci elle parlait désormais un langage inconnue que nul ne déchiffrait. L’avions nous offensée! Ou essayait t’elle de nous dire quelque chose! Peut être était-ce sa façon à elle de nous punir! Des années , des siècles passèrent de nouvelles vies allaient et venaient mais nul ne pouvait arrêter la folie de mère Nature. Le dessert ne faisait qu’évoluer. Et certains de nos frères quittèrent en secret notre terre natale. C’est alors que vers l’an 600 nos aeuils tinrent un grand conseil au pied de l’arbre à palabres, et décidèrent à l’unanimité d’aller  chercher ailleurs, une vie meilleure. On forma différents groupes au sein desquels se retrouvaient toute la structure de la société Kemite afin de multiplier les chances de survie de notre société. Certains partirent vers l’ouest et d’autres vers l’Est et d’aucuns de nos frères allèrent jusqu’à atteindre les terres de l’union  sud Africaine (actuel République Sud-Africaine). Mais voyez vous mes chers enfants, cette migration ne fut pas de tout repos. Vous le savez certainement mes chers enfants; migrer c’est aller s’installer sur une terre inconnue c’est aller à l’aventure et rencontrer d’autres personnes d’autres cultures et modes de vies. Ainsi certains autochtones nous ouvraient leur porte et d’autres ne voulaient pas de Nous sur leurs terres et à chaque fois nous dûmes fuir. Naquit alors une expression qui nous désignait. Les autochtones des lieux vers lesquels on s’installait nous appellâmes alors les « bà tùu » qui vient du verbe « atù » et le « B » devant désignant « Botó » c’est à dire les Hommes.  C’est ainsi que nous furent nommés les Bàtù (les Bantus) les fuyards. Après cette séparation et longue période de marche naquit dans tous nos groupes répartis des empires des royaumes qui connurent tous une belle épopée. L’empire Gao naquit fondé par un frère l’empire Ouagadou également et bien d’autres. Aujourd’hui je vous conterais l’histoire de nos aïeuls qui s’installèrent au centre de l’Afrique et donc nous sommes issus. Deux grands hommes parmi le peuple se distinguèrent et bâtirent deux grands Royaumes: Le grand Roi Ndé et le grand Roi Nzambé qui décidèrent de s’installer sur les plaines de l’Adamaoua et sur les rives du fleuve sanaga.>>dit Zoa le griot . 

                   
                        Acte-I 

 En quittant notre Terre la prophetie avait annoncé que de grands rois sages naîtraient  au milieu de tous les groupes des Kemites séparés et guideraient les peuples vers des lieux prospères. Ainsi en quittant notre Terre la grand-mère de Nzambé et de Ndé nommé Kaaba n’était alors qu’une enfant. Son père était un grand prêtre lorsque nous vivâmes encore sur les vallées du Nil. Il lui  donna ce nom car une nuit après des rites , il fit un songe dans lequel une PAIE le couvrait de ses ailes afin de le protéger contre le tourbillon ravageur mangeur d’hommes. C’est alors qu’à son réveil il dit à son épouse:<<Notre enfant portera le nom de Kaaba.>>, qui selon lui voudrait dire protéger ou couvrir. Elle symbolisait donc quelqu’un qui protégerait les autres au péril de sa vie. Elle et son groupe décidèrent d’aller vers le Sud tandis que les autres allèrent vers l’ouest et l’Est. Se promettant ainsi de garder et transmettre leur connaissance et leur culture à leurs descendants peu importe l’endroit où ils s’y trouveront. Des années passèrent et Kaaba la grand-mère de Nzambé et Ndé grandit et se maria. En l’an 840 , arrivée sur le lac Tchad après plusieurs années de marches Kaaba la vénérée maîtresse décida qu’ils devaient s’y installé vu La richesse et l’abondance en eau que leur offraient cette région. Kaaba donna alors naissance à Nkang’ha en 850. Nkang’ha le fils de Kaaba portait un nom qui désignait le debut et La fin , littéralement il signifie « La Racine « . Sa Mère voulait que quelque soit la situation son fils devrait croire et garder fois car il est La racine de son peuple et s’il doute son peuple douterait ,s’il croit son peuple croirait aussi. C’était un enfant fière et sûre de lui. Il côtoyait déjà à un jeune âge les sages les griots les artisans les pêcheurs et même les agriculteurs. Malgré le fait que La structure Kemite interdisait la connaissance multiple Nkangh’ha lui n’était pas de cet avis. Pour lui l’homme pouvait et devait tout connaître tant qu’il avait La capacité de le faire. Sa Mère et les sages essayait de lui faire comprendre le pourquoi de ces règles.

<<Vois tu Nkangh’ha Mon Fils, s’il y’a de telles règles c’est le résultat d’une action commise. Il fut un temps où nous pouvions tout apprendre. Un seul homme pouvait maîtriser l’art de la guerre de l’artisanat de La céramique et même des rites et incantations. Mais sais tu Mon fils nous sommes des Hommes et nous sommes avares plus nous avons plus nous connaissons plus nous voulons encore , dominer les autres et faire en sortes qu’ils nous vénèrent qu’ils dépendent de nous. Et pourtant notre doctrine c’est le Nous au dessus du Je. Un individu doit dépendre des autres et non le contraire. C’est pourquoi chacun doit avoir une tâche un rôle un savoir bien déterminé. Il doit le maîtriser et c’est seulement ainsi que dans son domaine il est le maître. Et pour évoluer il devra le partager avec les autres. C’est ainsi que tous sommes égaux. Je suis pêcheur et il est agriculteur. J’ai besoin de vivres pour mon repas et lui de viande ou poissons pour sa sauce. De même le sculpteur à besoin du musicien pour utiliser ses instruments et vice-versa.Me comprends tu mieux Mon fils? Avec le temps si tu ne me comprends pas tes erreurs te rappèleront mes paroles.>> Kaaba était une femme sage et avisée elle vivait parmi son peuple et les écoutait. Selon elle le savoir et les découvertes sont dans la foule.

En 872 sur son lit de mort Kaaba dit à son fils Nkangh’ha. »:<< garde toi de laisser notre peuple comprimer. Instruis le , protège le et écoute le. Mais surtout organise le en société égalitaire de façon à ce que chacun sache qu’elle est la tâche qui lui est confiée et ce qu’il doit faire pour sa communauté. Enseigne leur que La vie d’un homme passe par plusieurs apprentissages de l’enfance à l’adulte et que pour le bien être des siens ils devront toujours mettre le Nous en avant du je . Car nous sommes frères et Un jour nos descendants chercheront à connaître comment nous avions vécu. Peut être cela leur sera utile d’une quelconque manière.N’oublie pas de prendre pour épouse de l’un de tes fils Nfï’ri La Fille de mon cousin Nti le chef des Bergers car notre peuple aura besoin de leur connaissance en spiritualité et aussi prend Mezwi La Fille de mon Cousin pour épouse de l’un de tes fils . Leur connaissance de mère Nature nous sera utile.>>

    En 880 deux des femmes de Nkang’ha donnèrent naissance à deux fils. Ndé et Nnanga. 

      Ndé était un fin stratège en commerce et était doté d’un don incroyable de faire du commerce Avec tous ce qu’il trouvait. Habile aussi de ces mains il sculptait des visages animaux sur tout ce qu’il touchait et c’est ainsi qu’il construisit même un palais pour leur père.

De son côté Nzambé était éloquent un fin parleur; il savait transformer l’argile en céramique et même l’artisanat n’avait de secrets pour lui. Comme La prophétie l’avait annoncé nous avions deux grands Hommes sous une même terre. 

       Pour préserver l’harmonie de leur peuple et surtout leur promesse de frères ils décidèrent de se séparer et d’aller chacun de son côté pour fonder son Royaume.  Ndé continua dans les profondeurs des plaines de l’Adamaoua et Nzambé continua à longer les rives du fleuve sanaga. 

                  Acte-II

Alors qu’ils allaient fêter leur 20e anniversaire Nzambé et Ndé dûrent se séparer en l’an 900.

Nzambé décida alors de fonder son Royaume qu’il nomma Mvet. C’était un Roi sage et bon. Grand comme Un baobab il était aussi Un agile guerrier même s’il détestait la guerre. Il avait une vision des choses spirituelles hors normes. Il pouvait , après invocations faire tomber la pluie multiplier l’abondance des récoltes. Mais surtout c’était un Roi éloquent comme tout bon Kemite. Il cherchait toujours le bien être de son peuple . C’est ainsi qu’il créa des écoles sous l’abre à palabre dans chacune de ses provinces. Son peuple vivait de La pêche de l’agriculture mais aussi de l’artisanat et de la céramique. Ainsi sous le règne de Nzambé le Royaume Mvet connu une période passible et prospère. Il n’allait jamais en guerre et se contentait battre livrer bataille avec ses ennemis sous Un jeu choisis par ces derniers(Le songho ou le dammier) parfois même Nzambé convertissait ses ennemis en alliés juste Avec le son de son Mvet qui était comme le chant des rossignols.Il mettait l’accent sur la connaissance et disait toujours à son peuple . Vous êtes des kemites et Un Kemite est celui La qui veut connaître qui cherche la connaissance de son peuple et qui La transmet. Alors ne dormez point et demandez vous toujours comment vous aimeriez que vos descendants vivent. « Partagez vos connaissances votre pain vos peines et vos joies car vivre en harmonie , dans la joie comme dans la tristesse avec les siens est le but ultime de la vie » Nzambé mouru en 1005 en laissant derrière lui Kotoko, Massa,Ewalé,Laoubé, Soulouk et le dernier Nnanga.

        Acte-III

        Nzambé et son épouse Nfï’ri: La naissance de La spiritualité Ekang et les Béti.(à écrire)
       Acte-IV

 De son côté Ndé prospèrera . Il entreprit tout d’abord de créer des habitations à son peuple en délégant un chef à la tête de chaque région. Chemin faisant il propagea parmi les siens le don du commerce et sa renommée était telle que même le Roi de Ouagadou le conviait à sa table et là il découvrit l’art du tisserand . Il fit un traité qui stupulait que chaque année il enverrait 5 de ses Hommes suivre cet enseignement. Il entreprit de moderniser et approfondir la sculpture et d’en faire des denrées commerciales. C’est ainsi qu’ils décida de créer des classes au sein de son Royaume pour que chacun y participe. C’était un Roi stricte qui savait se battre. Il était respecté de tous et s’attirait les foudres des autres de part La rapidité de l’enrichissement de son Royaume. D’où venait son succès tous mourraient de curiosité. Ndé avait comme son frère une multitude de femmes lesquelles lui donnèrent comme enfants: Ncharé(Bamoun), Tikar,Yendé(mbuomelekeu ou Bamilekés et sa fille Nso(Bamenda).

                  Acte-V

 Ndé et son épouse Mezwi: Naissance de La connaissance ancestrale et culte du crâne.(à écrire) .

                  Acte-VI

L’arrivée des Peuls. 

 Chassés par le Roi Suwa de l’empire Gao les Peuls débarquent sur les rives du lac Tchad et continuent leur avancée pour trouver refuges. Bien accueilli par le peuple de Ndé ils se montrent d’abord pacifique et puis Un beau jour ils décidèrent de les convertir à l’Islam et de les assujettir. 

C’est alors que survient une séparation des Fils de Ndé.

Ncharé l’aîné décida de lutter et se dirigeait vert le l’ouest du pays.

Tikar le second fut très vite convertit et resta dans sa région initiale sous le joug des Peuls.

Yendé le malin entreprit aussi une belle résistance et se dirigea aussi vers l’ouest du pays où il trouva refuge de l’autre côté des plaines et montagnes.

           Acte-VII

Pendant ce temps le peuple Sao qui avait été soumis par Kaaba la grand-mère de Nzambé et Ndé gagna en force et puissance et commença à son tour à chasser les fils de Nzambé de leur terre. C’est alors que les fils de ce dernier décidèrent aussi de se séparer en petits groupes pour garantir la survie de leur peuple.

Kotoko l’aîné décida de remonter vers la haut d’où ils étaient venu: vers le Tchad et le Nigéria. Ils furent converti à l’Islam mais gardèrent leurs croyances.

Massa le second survit son grand frère mais réussit à échapper à la conversion en l’Islam en se réfugiant dans les rives du fleuve Chari.

Ewalé qui signifie parent( lien de sang) lui décida d’aller plus bas en suivant La sanaga et arriva au bord de l’Atlantique.

Laoubé retourna la haut vers le nil en suivant ce fleuve et se réfugia à Tekrour ( Sénégal) où il fut islamisé.

Soulouk lui décida d’aller jusqu’au fond du Sud. Il descendit les côtes du fleuve Kongo et atteignit le Sud de l’Afrique. Il s’y installa et fonda l’empire Soulouk devenu zulu qui signifie (fourmis en bassa).

Enfin le dernier Nnanga suivit aussi La sanaga comme son frère Ewalé mais sauf que lui décida de le traversée et de voir ce qu’il pourrait avoir de l’autre coté du fleuve. 

Filles Dynamiques 

Closes et Règles.

À la date du 12 février 2017 entre en vigueur dans notre association de Femmes Dynamiques les closes et règles suivante     

                      –CLOSES

-La reunion aura lieu tous les deuxièmes dimanche du mois. C’est dire le 12 mars, le 09 avril, le 14 mai, le 11 juin, le 09juillet , le 13Aout ,le 10 septembre,le 08 Octobre, le 12 Novembre et enfin le 10decembre.

-À cet effet La présence de toutes est obligatoire.

-Le membre recevant La Réunion est dans l’obligation de recevoir les autres adhérents chez lui où dans un lieu fermé et de leur offrir une petite collation.

-Tout adhérent doit se munir hors mis des frais de cotisation qui s’élèvent à 100€ , de 5€ de plus pour la collation et de 5€ d’épargne chaque mois. 

-Chaque adhérent doit savoir que une caisse d’épargne à été ouverte et chacun doit donner 10€ en guise de fonds de caisse. 

-Il est porté à La connaissance de tous que désormais nous aiderons les membres en cas de: Décès parents proches (père mère frère sœur) , accouchement et Mariage.

– Le montant des aides sera voté par tous ultérieurement.

-Pour ce qui est de l’accouchement on payera soit Un Gutschein de Dm où autre chose mais ne donnera pas d’argent en main.

-Pour ce qui est des 5€ à donner chaque mois pour l’épargne chacun devra les déposer dans le compte PayPal de La Presidente Dany. Elle communiquera ses coordonnées PayPal dans le groupe. 

-Il est à noter que à chaque cassation chacune recevra La totalité de son épargne.

                       Règlements intérieures

-Sera puni d’une amende de 5€ tout membre qui ne cotise pas son montant à la date déchéance. Et ces 5 €se verront doubler après chaque semaine si l’adhérent en question ne donne aucune réponse.

-sera puni d’une amende de 5€ tout adhérent qui ne vient pas à La Réunion alors qu’il n’a pas aussi désister à temps. Ainsi il faudra toujours annoncer si l’on viendra où pas à La Réunion à temps. Le délais de confirmation de présence ou d’absence étant de 14jours avant La Réunion.

-Que l’adhérent vienne ou pas à La Réunion il se doit de donner ses 5€ de nourriture.

-Sera puni de 5€ tout adhérent qui ne participe pas à l’aide lors des deuils ou fêtes (naissance) alors qu’il n’a pas annoncé son absence.

– Une fois par an La Presidente Dany Nous soumettra une idée de distraction.

-Dans le souci de respecter ce nouveau règlement intérieur un censeur a été désignée: Mme Nathalie 

Secrétaire Eyenga.

Vive les filles Dynamiques.

Histoire Camerounaise 

Dzu To

 

JE NE CÉLÈBRE PAS LA SAINT VALENTIN

JE CÉLÈBRE KAMWO & MANING 
Qui était Kamwo et Manin ? Suivons l’ Histoire… 

 Djoko Kamwo (Djo’ Kamwo) était éperdument amoureux de sa femme Ninkam (Maning) diminutif que lui donna ce dernier. Le couple vivait tranquillement jusqu’au jour où Maning devint chretienne protestante. L’ église faisait ses premiers pas à Baham et beaucoup de gens étaient suspicieux, voir méfiants. Maning s’étant convertie. Nombreux y voyaient la sorcellerie. Djo Kamwo consulta des devins pour en avoir le coeur net et tous furent unanimes: Maning voulait le tuer. Cette derniere se défendit mais rien n’y fit. Son mari, ne la croyant pas, la répudia malgré le procès qui le condamnait à payer l’amende d’une chèvre au Fo des Baham […]
—–[ ] —–
Maning, o ma Maning! Maning s’est irritée contre moi.

Maning, o ma Maning! Qu’ai je donc fait pour mériter ta colère?

Dis, o Maning, quelle offense t’irrite contre moi ?
1- Quelle querelle donc, nous oppose pour que tu t’en ailles sans un adieu? De ces paroles d’amour, le jour que tu sais, te souviens tu? Te souviens tu de nos engagements en compagnie de Mafotso Moguè?
2- De nos premiers mots d’amour à Denja, te souviens tu? C’etait en compagnie de Dogmaleu. Que ces paroles reviennent en ta memoire et tu reviendras à moi.
3- Ma Ninkam, autrefois, à chaque retour au soir je trouvais le feu allumé. Maintenant là, où est ce feu? Je nai que mon briquet pour dissiper les tenèbres.
4- Autrefois, à chaque retour, je trouvais le feu d’amour. Mais maintenant, je n’ai que ma pipe pour seule compagnie.
5- Ma Maning, dans chaque foyer, les gens de mon age goûtent au taro et réservant le couscous pour le lendemain. Mais moi je fais du mais grillé mon festin.
6- Gotam, les gens de mon age, dans chaque demeure n’ont que l’embarras de choix, entre des mets au gout de parfum. Et moi pour tromper ma faim je n’ai que mon tabac.
7- Je me croyais au dessus des pitances qui contentent le célibataire solitaire. Et voici que je suis retombé au rang des esseulés. Te le dirai je, ma Maning? Maintenant je me nourris de manioc.
8- Autrefois c’est avec mépris que je regardais Tebou. Je le voyais manger du manioc au marché de Bansoa. Mais maintenant, je m’en régale dans ma propre patrie et les graines grillées d’arachide sont mon seul assaisonnement.
9- Passe encore d’en manger ainsi lorsqu’on a les dents comme Tebou. Moi, quand j’en mange je dois cacher une honte plus terrible encore. Quand je mange, je me cache en brousse, je me cache car je n’ai plus de dents.
10- O femme aimée de Fopinpo ! Femme adorée de tous les chasseurs ! Femme digne de tout Tsum ! O femme qui un jour me préfera!
11- Femme aimée de Dog Makleu ! Femme chérie de Dog Matchuendem! Femme adoree de Tabouwa ! Toi que j’aime et qui m’a aimé !
12- Fais bouillir de l’eau pour le couscous, moi j’irai visiter mes pièges pour la viande. Bien aimée, aimes tu la perdrix mâle ou préfères tu la femelle?
13- O ! Mets de l’eau à bouillir au feu que j’aille visiter mes pièges au bord du ruisseau ! Jamais, jamais je n’ai vendu de perdrix si ce n’est pour acheter l’huile.

La fille du sahel

Mbòlõ oooo à tous! Salut à tous!

Vite vite il faut que je me hâte ! Où est donc passé ma belle plume?Ramenez moi donc ma belle plume et que j’écrive. Je n’ai pas de temps à perdre. Il urge! Mes #LeserBloggueurs attendent. Qu’ai-je cru? Créer et alimenter un blog était donner à tous ou devrais-je dire à toutes?

Je me lance vers une nouvelle aventure,un nouveau projet afin de faire découvrir aux Autres le chez Nous. Pourquoi suis-je donc aussi peu sûre de moi? Quel est ce vide qui envahit mon esprit ? Je ne sais quoi écrire ni de quoi parler! Mes LeserBlogeurs attendent pourtant quelque chose de moi et même quelque de chez nous. Ma plume ne m’a pourtant jamais trahi et je n’ai donc jamais eu à envier la plume des autres jusqu’ici. Car avec les autres on n’échangeait. Je suis des plus belles souvent adulée et même jalousée. Trésor d’Afrique à la chevelure de coton et aux courbes majestueuses ma peau ébène est mon précieux héritage. Ma plume de griot ma force guerrière et ma témérité légendaire font de mes écrits un désir insatiable pour mes lecteurs et lectrices. Je mènais ma cour à travers les villes de chez Nous en déambulant fièrement la tête haute racontant à qui voulait l’entendre les histoires de chez Nous.Tout cela pour assoir et venter la renommée des Hommes de chez Nous.

Alors rien de tel qu’un voyage plein de découvertes à la rencontre d’autres cultures. Je le sais car nombreux sont les lecteurs qui me lisent à cœur ouvert malgré mon ignorance des Autres. Issue du berceau de l’humanité j’use des fables et des contes pour écrire et raconter notre Histoire pour la faire découvrir aux Autres et séduire les lecteurs difficiles.

Pourquoi suis-je donc si nerveuse? Quel est cet état d’euphorie qui me tient tout à coup? Je n’ai pas eu pour habitude de penser avant d’écrire mais d’écrire en pensant à mes lecteurs. Mais je dois avouer que cette nouvelle aventure ces futurs nouveaux lecteurs et lectrices me déstabilisent. Quelle excitation! Quelle Adrénaline !

Ah je dois me reprendre !

Non je ne me laisserai pas faire!

Je ne céderai pas aussi facilement car mes lecteurs m’attendent.

Et je suis Zé la fille du Sahel!